Delie Duparc

Délie DUPARC est née à Paris le 3 janvier 1957 sous l'égide d'une famille de peintres.


Dès sa plus tendre enfance elle évolue, aux côtés de ses grands-parents Willy EISENSCHITZ et Claire BERTRAND, dans un univers de couleurs qu'elle transmute en outils de re-création. L'influence de sa mère, Evelyne MARC, joue un rôle prépondérant dans sa maîtrise du trait et son ouverture au monde de l'art abstrait. Ainsi confortée, sa jeune vocation s'épanouit librement au sein d'un milieu artistique fertile et fortement structuré.

Ancienne élève de l'Académie de peinture d'Henri GOETZ, mais possédant une excellente connaissance de l'anatomie humaine, Délie DUPARC détient autant de clés initiatiques qui témoignent de sa fascination du vivant et qui la définissent comme une artiste aussi complète que complexe.

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Au filet.  "bannière" (huile sur toile de lin).  96x78.   -  2012.
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Visionnaire.  "bannière" (huile sur toile de lin).  94x66.   - 2013.
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Aurore.   Terre cuite patinée. h:24.  -  2005. 
Dans sa quête perpétuelle d'absolu, elle s'aventure tout naturellement vers divers modes d'expression en explorant, voire en associant, matières, couleurs et formes. Peinture figurative ou abstraite, sculpture de l'argile ou de la pierre, compositions textiles ou bois assemblés lui permettent d'exprimer toute la palette de son talent.
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Entrer dans l'univers de Délie DUPARC, c'est accéder à un espace conceptuel détonant où la vigueur du trait révèle la sensualité des lignes, où l'évidence du visible masque l'intime vérité, où la virtuosité technique s'efface devant l'émotion esthétique de ses œuvres qu'elle nous dévoile en partage.

Artiste peintre et sculpteur, éminemment femme, elle nous livre une oeuvre à son image : élégante, généreuse et sincère.

Marie-Laure MORET



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Les expositions.

Actualité
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Jeunesse.  Terre cuite.  58x16.  - 2006. 
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Surprise.  Bronze.  18x20.   - 2006. 



Délie Duparc: La formidable discrétion de l'être.



Ici les visages peints ou dessinés, souvent de face, semblent nous interroger d'un regard vigilant et détaché; un peu à la façon dont nous observent les portraits exhumés du Fayoum. Il y a de la tendresse et de la distance dans cette humanité qui questionne.
Cette apparente douceur ne recouvre qu'à demi la force du geste qui se manifeste dans un trait décisif, plein de vivacité. La violence est là, présente, mais encore une fois dans la quête de la contemplation.
De même, au travers de cet art au cheminement paisible jaillissent tout d'un coup dans le graphisme ou dans la couleur des accélérations brutales comme des fulgurances passionnées que la raison aussitôt apaise. Ici la vitesse mène sa course folle sur les rails de la sérénité.
Alors la lecture de l'oeuvre devien claire. A la franchise des à-plats colorés répond le sfumato esquissé des bannières; aux taches abstraites où le trait devient mouvement font écho les figures nettes nées du marteau et du burin. Il s'agit bien d'un dialogue équilibré entre le fragile et le fort et de leur fusion finale en un tout réconcilié.
Au bout du compte il ressort du parcours de l'oeuvre un fort sentiment de solitude.
Tous les personnages représentés sont seuls. Jamais de groupes, rarement des duos. Le plus souvent seuls et complets comme peut l'être un chat arrondi dans son sommeil. Mais il ne s'agit pas là d'une solitude en rupture ou douloureuse. C'est plutôt une mise à distance du réel, une plongée en soi vers le vrai et le beau. Une aventure philosophique en somme. Et si l'on peut y sentir, parfois, palpiter l'aile d'un ange, ce n'est pas du mysticisme mais l'approche inquiète et tendre du mystère.
Délie Duparc nous parle de l'Etre avec une discrétion formidable.

                                                    François Henri Soulié.