Delie Duparc |
Délie DUPARC est née à Paris le 3 janvier 1957 sous l'égide d'une famille de peintres.
Ancienne élève de l'Académie de peinture d'Henri GOETZ, mais possédant une excellente connaissance de l'anatomie humaine, Délie DUPARC détient autant de clés initiatiques qui témoignent de sa fascination du vivant et qui la définissent comme une artiste aussi complète que complexe. |
![]() Visionnaire. "bannière" (huile sur toile de lin). 94x66. - 2013. |
Aurore. Terre cuite patinée. h:24. - 2005. |
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Dans
sa quête perpétuelle d'absolu, elle s'aventure
tout naturellement vers divers modes d'expression en explorant, voire
en associant, matières, couleurs et formes. Peinture
figurative ou abstraite, sculpture de l'argile ou de la pierre,
compositions textiles ou bois assemblés lui permettent
d'exprimer toute la palette de son talent. ......... Entrer dans l'univers de Délie DUPARC, c'est accéder à un espace conceptuel détonant où la vigueur du trait révèle la sensualité des lignes, où l'évidence du visible masque l'intime vérité, où la virtuosité technique s'efface devant l'émotion esthétique de ses œuvres qu'elle nous dévoile en partage. Artiste peintre et sculpteur, éminemment femme, elle nous livre une oeuvre à son image : élégante, généreuse et sincère. Marie-Laure MORET |
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Jeunesse. Terre cuite. 58x16. - 2006. |
![]() Surprise. Bronze. 18x20. - 2006. |
Délie Duparc: La formidable discrétion de l'être. Ici les visages peints ou dessinés, souvent de face, semblent nous interroger d'un regard vigilant et détaché; un peu à la façon dont nous observent les portraits exhumés du Fayoum. Il y a de la tendresse et de la distance dans cette humanité qui questionne. Cette apparente douceur ne recouvre qu'à demi la force du geste qui se manifeste dans un trait décisif, plein de vivacité. La violence est là, présente, mais encore une fois dans la quête de la contemplation. |
De
même, au travers de cet art au cheminement paisible jaillissent
tout d'un coup dans le graphisme ou dans la couleur des
accélérations brutales comme des fulgurances
passionnées que la raison aussitôt apaise. Ici la vitesse
mène sa course folle sur les rails de la
sérénité. Alors la lecture de l'oeuvre devien claire. A la franchise des à-plats colorés répond le sfumato esquissé des bannières; aux taches abstraites où le trait devient mouvement font écho les figures nettes nées du marteau et du burin. Il s'agit bien d'un dialogue équilibré entre le fragile et le fort et de leur fusion finale en un tout réconcilié. Au bout du compte il ressort du parcours de l'oeuvre un fort sentiment de solitude. |
Tous
les personnages représentés sont seuls. Jamais de
groupes, rarement des duos. Le plus souvent seuls et complets comme
peut l'être un chat arrondi dans son sommeil. Mais il ne s'agit
pas là d'une solitude en rupture ou douloureuse. C'est
plutôt une mise à distance du réel, une
plongée en soi vers le vrai et le beau. Une aventure
philosophique en somme. Et si l'on peut y sentir, parfois, palpiter
l'aile d'un ange, ce n'est pas du mysticisme mais l'approche
inquiète et tendre du mystère. Délie Duparc nous parle de l'Etre avec une discrétion formidable. François Henri Soulié. |